• EN VERTU DES POUVOIRS QUI ME SONT CONFERES petit hommage à Georges Brassens

     

    Pour le quinzième anniversaire de ta mort, les médias de l'immédiat ont fait les gorges chaudes pendant au moins ... quinze jours. La vérité c'est qu'on ne les entend plus, tes chansons à l'iconoclastie ascétique. La vérité c'est qu'on t'oublie. A l'heure où l'on jette impunément des chanteurs en prison pour délit d'opinion, il semble qu'il n'y ait pas qu'aux "gendarmes qu'on aurait coupé les choses" ...
    (texte écrit en 1996)

     

    Le général :          

    En vertu des pouvoirs qui me sont conférés
    Simple soldat Brassens soyez donc solidaire
    Pour le moral des troupes chantez donc vos antiennes
    En échange de quoi voici la croix de guerre

     

    Georges Brassens :

    Sinistre faiseur d'ange ma conscience t'objecte
    Mourir pour tes idées ? Pas même pour les miennes
    Et les tiennes des deux sont bien les plus abjectes
    En vertu des pouvoirs qui me sont conférés


    Jacques Chancel :

    En vertu des pouvoirs qui me sont conférés
    Mon cher Georges Brassens recevez mon hommage
    Sur le grand échiquier de la chanson française
    Jolie photo de classe sage comme une image


    Georges Brassens :

    Révérend Père Chancel cher ami que j'abhorre
    Sache que si je viens dans ton damné diocèse
    C'est pour serrer la pince à mes copains d'abord
    En vertu des pouvoirs qui me sont conférés


    Le ministre (Jacques Lang) :

    En vertu des pouvoirs qui me sont conférés
    Mon cher Georges Brassens c'est pour moi un bonheur
    D'accrocher ma médaille à votre beau chandail
    Je vous fais Chevalier de la Légion d'Honneur


    Georges Brassens :

    Mon "cher" et beau ministre gominé Diafoirus
    Sache que si tu t'avises de toucher mon poitrail
    Les mâtines à ton cul sonneront l'Angélus
    En vertu des pouvoirs qui me sont conférés


    Dieu le Père :

    En vertu des pouvoirs qui me sont conférés
    Ô cher Georges Brassens c'est pour moi un devoir
    Que d'honorer la tombe du céleste poète
    Qui leur à tant donné à entendre et à voir


    Georges Brassens :

    Papi à barbe banche à l'air mal embouché

    Sache bien que ta gerbe je la noie sous les miennes
    Mes mots je les rumine sans jamais les mâcher
    En vertu des pouvoirs qui me sont conférés


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