• Certaines collaborations fonctionnent, d'autres non ... Celle-là, avec JP.M. n'a pas fonctionné pour cause de ... Bref... Mais c'était pas une raison, cher JP, pour utiliser mes paroles sans mon autorisation !.. Coquin ! 

    Ce chemin où je me promène
    A l’ombre des cactus
    Où pleure une jeune roumaine
    Près des autobus
    Ce chemin d’amour et de haine
    Où dansent les Crésus
    Quand gisent au sol tant d’âmes en peines
    Dans les détritus

    C’est le long chemin le long chemin
    Le road-movie de nos vies

    Ce chemin où qu’il nous entraîne
    Avec un peu d’astuce
    On peut le dévier pourvu qu’on rengaine
    Nos savants Cosinus

    Ce chemin lacets dans la plaine
    A l’ombre des cactus
    Mène la condition humaine
    Station terminus

    C’est le long chemin le long chemin
    Le road-movie de nos vies


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  • "J'y vois clair maintenant ..." C'est la dernière phrase des "Lumières de la ville" de Charlie Chaplin. Phrase à triple sens . Musique de JP.M.

     

     

     

    Pour une pièce drôle de jeu

    Il lave mon pare-brise au feu
    Mon sourire brise la glace
    Il efface quelques traces
    Avant que rouge au vert ne passe

    Pourvu qu’il claque mon fric
    A la fin de l’histoire
    Pour autre chose que pour boire "hic"

    La casquette à la main
    Vite il rejoint ses copains
    De quel côté de la crise
    Sous les lumières de la ville
    Où sera la surprise

    Klaxons jurons appels de phare
    Faut que je redémarre
    Un geste un peu complice

    Un peu de love and peace


    Tout est propre
    Sous les lumières de la ville
    Eclair

    J’y vois clair maintenant
    Sous les lumières de la ville
    Eclair

    J’y vois clair maintenant


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  • Hurler si fort pour une chanson sur le silence, j'avoue que je n'y avais point songé... 

     

    La musique souvent m’emporte

    Vers ma bonne étoile
    Juste à ouvrir la porte
    Les voiles

    La musique souvent me prend
    En elle et je fonds
    M’avale comme un océan
    Sans fond

    Et quand enfin j’émerge
    Je reste assis là sur la berge
    A rêver au beau Serge
    Des rumeurs de violence
    Me lancent
    Doucement le silence
    Déploie son blanc linceul
    Et je me sens si seul

    La musique comme l’hirondelle
    M’emmène tout en haut des cieux
    Je suis saoulé ivre d’elle
    Heureux

    La musique sans mon avis
    Me prend comme une mer
    Lavant le goût de la vie
    Amer

    Et quand enfin j’émerge
    Je reste assis là sur la berge
    A rêver au beau Serge
    Mes rêves
    S’élancent
    Doucement le silence
    Replie son étouffant linceul
    Et je me sens moins seul

    Quand le vent m’emportera
    Loin d’ici si loin
    Qu’est ce qui me restera
    Presque rien
    Rien que quelques souvenirs
    Quelques visages rires d’enfants
    Des paysages et la musique
    Et la musique


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  • Travailler plus pour gagner plus. Travailler plus pour gagner plus. Travailler plus pour gagner plus. Travailler plus pour gagner plus. Travailler plus pour gagner plus. Travailler plus pour gagner plus. Travailler plus pour gagner plus. Travailler plus pour gagner plus. Travailler plus pour gagner plus. Travailler plus pour gagner plus. Travailler plus pour gagner plus. 

    Un petit slogan idiot qui a eu son heure de gloire il y a bien longtemps ...

     

     

    La fourmi ayant bossé

    Tout l'été

    Se retrouva fort fourbue

    Quand la bise fut venue

    Pas la plus petite étincelle

    D'espoir de ritournelle

    Elle alla crier famine

    Chez la cigale sa voisine

    La priant de lui prêter

    Quelque raison d'exister

    Jusqu'à la saison nouvelle

    "- Je vous paierai lui dit-elle,

    Avant l'out foi d'animal

    Intérêt et principal"

    La cigale n'est pas bêcheuse

    Elle a bien d'autres défauts

    "- Que chantiez-vous aux temps chauds ?

    Dit-elle à cette malheureuse

    - Nuit et jour à tout venant

    Rien. Je suais dans la fournaise

    - Vous suiez ? J'en suis fort aise

    Et bien soyez maintenant


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  •  

    Petite chanson expliquant l'origine du salé de la mer ...

     

     

    Si la mer est salée

    C’est qu' mon ange en plein vol

    Y a beaucoup pleuré

    Que rien ne le console

    Sur la mer esseulé

    Mon ange a beau planer

    Rien ne peut le soulager

    De mon âme damnée

     

    Si la mer est salée

    C’est que mon ange est amer

    D’avoir comme une mère

    A son but échoué

    Si la mer est salée

    C’est que mon ange aux cieux

    Quand il se laisse aller

    Laisse parler ses yeux


    Comme « L’ange déchu qui se souvient des cieux »

    D’un paradis perdu où les hommes vivaient mieux


    Si la mer est de sel

    C’est que mon ange a payé

    La céleste gabelle

    A laver mes péchés

    Si la mer est de celles

    Qu’on ne prend qu’une fois

    Mon ange la dépucèle

    Plongeant dans l’au-delà


    Comme « L’ange déchu qui se souvient des cieux »

    D’un paradis perdu où les hommes vivaient mieux


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  •  

    Inspiré par un début de texte de David Mac Neil.

     

     

    Je m’endormirai dans tes rêves
    Moi seul les comprends
    Je suis au courant de tes haines
    Goût de sel au milieu d’océans
    Qui m’emporteront inonder tes peines

    J‘enfourcherai l’alizé
    De tous tes désirs cachés
    De marécages en savanes
    Je m’échoue sur ce havre de paix
    Que sont ton corps et cet esprit fertile

    Apaiser les mauvais tourments

    Qui font de toi la femme-squat de mon âme
    Femme que j’aime mon squat-système
    Qui font de toi la femme-squat de mon corps
    J’en redemande encore tu es mon « squat-amor »

    Je m’insinuerai dans ton âme
    A m’approcher du sommet
    J’y planterai mon oriflamme
    Accéder là où tu te soumets
    Jusqu’aux désirs aux envies abandonnées

    Apaiser les mauvais tourments
    Qui font de toi la femme-squat de mon âme
    Femme que j’aime mon squat-système
    Qui font de toi la femme-squat de mon corps
    J’en redemande encore tu es mon « squat-amor »


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  • Je l’ai emmenée au musée d’Orsay
    Pour lui déclarer ma flamme
    Je me voyais hurlant mon amour brûlant
    Devant des Van Gogh en flammes

    J’avais tout prévu ses airs entendus
    Peut-être même quelques larmes
    Face à un tableau même un Bouguereau
    J’espérais qu’elle se pâme

    Mais elle était agoraphobe
    Face aux grands lieux pleins de gens
    Elle se sentait devenir microbe
    Face à tous ces regards convergents

    Je lui fis ma demande au studio Galande
    Taillant mes mots à la hache
    Je pensais qu’un John Ford serait dans ses cordes
    « Le massacre de Fort Apache »

    J’avais tout prévu ses regards émus
    Ses émotions contre les miennes
    Elle si mignonne dans le Grand Canyon
    Aurait séduit tous les cheyennes

    Mais elle était agoraphobe
    Face aux grands lieux pleins d’espace
    Comme un sol qui se dérobe
    Face à tous ces indiens qui passent

    Je l'ai revue enfin au musée Grévin
    Admirant les masques de cire
    Aurais-je compris ce qui lui avait pris
    Si elle n’avait voulu me le dire

    Mais elle était agoraphobe
    Moi dans mon petit studio
    Je vais finir claustrophobe
    Tant son amour me rend idiot


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  •  Stevenson, quel écrivain et quel homme admirable !..

    Aller simple (hommage à R.L. Stevenson)

     

    Vers ces lagons dorés où nagent les dauphins
    Vers ces villages en paix où on mange à sa faim
    Vers ces parfums troublants qui taquinent le nez
    Vers l’accueil indolent, fleuri et couronné
    Vers ces mers de corail aux pirates abreuvés
    Où ce qui sent travail a l’air d’une corvée
    Vers ce pays tranquille où les fuyards s’apaisent
    Où rien ne vaut d’argent et où rien ne se pèse …
    … J’ai …

    Vers d’autres méridiens, d’autres fruits, d’autres fleurs
    Carnaval quotidien de bruits et de couleurs
    Vers ces cotes où on vit toutes voiles dehors
    Loin des fous poursuivis par la fièvre de l’or
    Vers cette cour d’école où les enfants sont rois
    Où tous les vents d’Eole emportent au loin le froid
    Vers cet endroit béni où les femmes sont belles
    Où les soldats s’ennuient, faute d’âmes rebelles …
    … J’ai pris …

    Vers ces contrées oisives aux esprits désinvoltes
    Où les nuages vivent aux vents de la révolte
    Où tout ce qui est vieux est aimé des gamins
    Où tout ce qui est mieux n’est pas ennemi du bien
    Vers ce pays sourire où les regards s’éclairent
    D’un feu sacré de vie qui ne flambe que pour plaire
    Vers cet endroit de rêve où on vit d’aventure
    Allongé sur la grève, paupières en devanture …
    … J’ai pris un …

    Vers ce chaud paradis où le soleil vous brûle
    Où ce qu’on dit est vrai, même quand on affabule
    Où on ne s’effraie pas au chapeau des gendarmes
    Où on ne vieillit pas en perdant tous ses charmes
    Vers ces îles au trésor accostées en radeau
    Si loin des chercheurs d’or et de Silvérado
    Où toute jalousie s’entrebaille au matin
    Où tout est poésie, où rien n’est puritain …

    … J’ai pris un aller simple


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