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Par pichspat le 19 Mars 2013 à 21:02
Certaines collaborations fonctionnent, d'autres non ... Celle-là, avec JP.M. n'a pas fonctionné pour cause de ... Bref... Mais c'était pas une raison, cher JP, pour utiliser mes paroles sans mon autorisation !.. Coquin !
Ce chemin où je me promène
A l’ombre des cactus
Où pleure une jeune roumaine
Près des autobus
Ce chemin d’amour et de haine
Où dansent les Crésus
Quand gisent au sol tant d’âmes en peines
Dans les détritus
C’est le long chemin le long chemin
Le road-movie de nos vies
Ce chemin où qu’il nous entraîne
Avec un peu d’astuce
On peut le dévier pourvu qu’on rengaine
Nos savants Cosinus
Ce chemin lacets dans la plaine
A l’ombre des cactus
Mène la condition humaine
Station terminus
C’est le long chemin le long chemin
Le road-movie de nos vies
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Par pichspat le 19 Mars 2013 à 21:06
"J'y vois clair maintenant ..." C'est la dernière phrase des "Lumières de la ville" de Charlie Chaplin. Phrase à triple sens . Musique de JP.M.
Pour une pièce drôle de jeu
Il lave mon pare-brise au feu
Mon sourire brise la glace
Il efface quelques traces
Avant que rouge au vert ne passe
Pourvu qu’il claque mon fric
A la fin de l’histoire
Pour autre chose que pour boire "hic"
La casquette à la main
Vite il rejoint ses copains
De quel côté de la crise
Sous les lumières de la ville
Où sera la surprise
Klaxons jurons appels de phare
Faut que je redémarre
Un geste un peu compliceUn peu de love and peace
Tout est propre
Sous les lumières de la ville
EclairJ’y vois clair maintenant
Sous les lumières de la ville
EclairJ’y vois clair maintenant
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Par pichspat le 19 Mars 2013 à 21:17
Hurler si fort pour une chanson sur le silence, j'avoue que je n'y avais point songé...
La musique souvent m’emporte
Vers ma bonne étoile
Juste à ouvrir la porte
Les voiles
La musique souvent me prend
En elle et je fonds
M’avale comme un océan
Sans fond
Et quand enfin j’émerge
Je reste assis là sur la berge
A rêver au beau Serge
Des rumeurs de violence
Me lancent
Doucement le silence
Déploie son blanc linceul
Et je me sens si seul
La musique comme l’hirondelle
M’emmène tout en haut des cieux
Je suis saoulé ivre d’elle
Heureux
La musique sans mon avis
Me prend comme une mer
Lavant le goût de la vie
Amer
Et quand enfin j’émerge
Je reste assis là sur la berge
A rêver au beau Serge
Mes rêves
S’élancent
Doucement le silence
Replie son étouffant linceul
Et je me sens moins seul
Quand le vent m’emportera
Loin d’ici si loin
Qu’est ce qui me restera
Presque rien
Rien que quelques souvenirs
Quelques visages rires d’enfants
Des paysages et la musique
Et la musique
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Par pichspat le 20 Mars 2013 à 22:37
Travailler plus pour gagner plus. Travailler plus pour gagner plus. Travailler plus pour gagner plus. Travailler plus pour gagner plus. Travailler plus pour gagner plus. Travailler plus pour gagner plus. Travailler plus pour gagner plus. Travailler plus pour gagner plus. Travailler plus pour gagner plus. Travailler plus pour gagner plus. Travailler plus pour gagner plus.
Un petit slogan idiot qui a eu son heure de gloire il y a bien longtemps ...
La fourmi ayant bossé
Tout l'été
Se retrouva fort fourbue
Quand la bise fut venue
Pas la plus petite étincelle
D'espoir de ritournelle
Elle alla crier famine
Chez la cigale sa voisine
La priant de lui prêter
Quelque raison d'exister
Jusqu'à la saison nouvelle
"- Je vous paierai lui dit-elle,
Avant l'out foi d'animal
Intérêt et principal"
La cigale n'est pas bêcheuse
Elle a bien d'autres défauts
"- Que chantiez-vous aux temps chauds ?
Dit-elle à cette malheureuse
- Nuit et jour à tout venant
Rien. Je suais dans la fournaise
- Vous suiez ? J'en suis fort aise
Et bien soyez maintenant
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Par pichspat le 7 Avril 2013 à 15:59
Petite chanson expliquant l'origine du salé de la mer ...
Si la mer est salée
C’est qu' mon ange en plein vol
Y a beaucoup pleuré
Que rien ne le console
Sur la mer esseulé
Mon ange a beau planer
Rien ne peut le soulager
De mon âme damnée
Si la mer est salée
C’est que mon ange est amer
D’avoir comme une mère
A son but échoué
Si la mer est salée
C’est que mon ange aux cieux
Quand il se laisse aller
Laisse parler ses yeux
Comme « L’ange déchu qui se souvient des cieux »D’un paradis perdu où les hommes vivaient mieux
Si la mer est de selC’est que mon ange a payé
La céleste gabelle
A laver mes péchés
Si la mer est de celles
Qu’on ne prend qu’une fois
Mon ange la dépucèle
Plongeant dans l’au-delà
Comme « L’ange déchu qui se souvient des cieux »D’un paradis perdu où les hommes vivaient mieux
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Par pichspat le 7 Avril 2013 à 16:04
Inspiré par un début de texte de David Mac Neil.
Je m’endormirai dans tes rêves
Moi seul les comprends
Je suis au courant de tes haines
Goût de sel au milieu d’océans
Qui m’emporteront inonder tes peines
J‘enfourcherai l’alizé
De tous tes désirs cachés
De marécages en savanes
Je m’échoue sur ce havre de paix
Que sont ton corps et cet esprit fertile
Apaiser les mauvais tourmentsQui font de toi la femme-squat de mon âme
Femme que j’aime mon squat-système
Qui font de toi la femme-squat de mon corps
J’en redemande encore tu es mon « squat-amor »
Je m’insinuerai dans ton âme
A m’approcher du sommet
J’y planterai mon oriflamme
Accéder là où tu te soumets
Jusqu’aux désirs aux envies abandonnées
Apaiser les mauvais tourments
Qui font de toi la femme-squat de mon âme
Femme que j’aime mon squat-système
Qui font de toi la femme-squat de mon corps
J’en redemande encore tu es mon « squat-amor »
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Par pichspat le 7 Avril 2013 à 16:39
Je l’ai emmenée au musée d’Orsay
Pour lui déclarer ma flamme
Je me voyais hurlant mon amour brûlant
Devant des Van Gogh en flammes
J’avais tout prévu ses airs entendus
Peut-être même quelques larmes
Face à un tableau même un Bouguereau
J’espérais qu’elle se pâme
Mais elle était agoraphobe
Face aux grands lieux pleins de gens
Elle se sentait devenir microbe
Face à tous ces regards convergents
Je lui fis ma demande au studio Galande
Taillant mes mots à la hache
Je pensais qu’un John Ford serait dans ses cordes
« Le massacre de Fort Apache »
J’avais tout prévu ses regards émus
Ses émotions contre les miennes
Elle si mignonne dans le Grand Canyon
Aurait séduit tous les cheyennes
Mais elle était agoraphobe
Face aux grands lieux pleins d’espace
Comme un sol qui se dérobe
Face à tous ces indiens qui passent
Je l'ai revue enfin au musée Grévin
Admirant les masques de cire
Aurais-je compris ce qui lui avait pris
Si elle n’avait voulu me le dire
Mais elle était agoraphobe
Moi dans mon petit studio
Je vais finir claustrophobe
Tant son amour me rend idiot
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Par pichspat le 7 Avril 2013 à 17:12
Stevenson, quel écrivain et quel homme admirable !..
Vers ces lagons dorés où nagent les dauphins
Vers ces villages en paix où on mange à sa faim
Vers ces parfums troublants qui taquinent le nez
Vers l’accueil indolent, fleuri et couronné
Vers ces mers de corail aux pirates abreuvés
Où ce qui sent travail a l’air d’une corvée
Vers ce pays tranquille où les fuyards s’apaisent
Où rien ne vaut d’argent et où rien ne se pèse …
… J’ai …
Vers d’autres méridiens, d’autres fruits, d’autres fleurs
Carnaval quotidien de bruits et de couleurs
Vers ces cotes où on vit toutes voiles dehors
Loin des fous poursuivis par la fièvre de l’or
Vers cette cour d’école où les enfants sont rois
Où tous les vents d’Eole emportent au loin le froid
Vers cet endroit béni où les femmes sont belles
Où les soldats s’ennuient, faute d’âmes rebelles …
… J’ai pris …
Vers ces contrées oisives aux esprits désinvoltes
Où les nuages vivent aux vents de la révolte
Où tout ce qui est vieux est aimé des gamins
Où tout ce qui est mieux n’est pas ennemi du bien
Vers ce pays sourire où les regards s’éclairent
D’un feu sacré de vie qui ne flambe que pour plaire
Vers cet endroit de rêve où on vit d’aventure
Allongé sur la grève, paupières en devanture …
… J’ai pris un …
Vers ce chaud paradis où le soleil vous brûle
Où ce qu’on dit est vrai, même quand on affabule
Où on ne s’effraie pas au chapeau des gendarmes
Où on ne vieillit pas en perdant tous ses charmes
Vers ces îles au trésor accostées en radeau
Si loin des chercheurs d’or et de Silvérado
Où toute jalousie s’entrebaille au matin
Où tout est poésie, où rien n’est puritain …
… J’ai pris un aller simple
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