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Texte sans musique
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La vie maintenant c'est bien mieux qu'avant
Quand je la trouvais belle sans rien savoir d'elle
Je mettais en passant beaucoup trop d' Maupassant
J' voyais dans ce zoo-là beaucoup trop de Zola
Mais nul magicien d'Oz dans ce ciel de kolkhozeJ'en sais peu de choses du gris et du rose
Mais je m'approche et j'ose dans ce ciel de kolkhoze2
La vie maintenant c'est mes deux enfants
Ca change le statut le rôle le point de vue
J' mettais trop d' Mishima dans mon Hiroshima
Beaucoup trop de Cioran j'étais un ignorant
Et nul magicien d'Oz dans ce ciel de kolkhozeJ'en sais peu de choses du gris et du rose
Mais je m'approche et j'ose dans ce ciel de kolkhoze3
La vie maintenant c'est plus accueillant
Soleil entrevu à la longue-vue
J' y mettrai en passant beaucoup moins d'Maupassant
Beaucoup moins de tristesse comme quand j'étais Tess
Viens beau magicien d'Oz dans mon ciel de kolkhozeJ'en sais peu de choses du gris et du rose
Mais je m'approche et j'ose dans ce ciel de kolkhozeJe m'approche et j'ose dans ce ciel de kolkhoze
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Texte qui n'a pas de musique
Dérive
Nul besoin
De vivre
Ce chagrinDérive
Mène au loin
Des rives
Où c’est bienDérive
Dans le rien
Me prive
De tes reinsDérive
Galérien
Délivre-
-Moi reviensDérive
J’erre sans fin
J’arrive
Te rejoinsDes rives
D’où je viens
Revivre
En ton seinRevivre
En gamin
Nos ivr-
-esses de vinDérive
Nul besoin
J’arrive
A demainDérive
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* Un googlie est, au base-ball, un lancer tordu à effet vicieux.
J'ai appris ça dans le film de John Boorman "Hope and Glory".
1
Vous avez vu mon fils
Il m’a fait un googlie*
La jungle apprend le vice
A mon petit Mowgli2
Comme un bleu j’ai mordu
A m’en ronger les sangs
A son lancer tordu
A ses airs innocents3
Novice de nos vices
N’en deviens pas le king
« Tu seras un homme mon fils »
Comme disait Rudyard KiplingVous avez vu mon fils
Il m’a fait un googlie
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Par un matin calme et radieux
Jimmy Jones a confié son âme à Dieu
Mais ça aussi il l’a loupéPar un matin calme et radieux
Jimmy a signé pour la Légion Etrangère
Adieu sœur mère pèrePar un matin calme et radieux
Le sergent Kirk sévère mais juste
A attaqué son instruction
Gout d’obéir gout de détruire
Ca lui a plu à Jimmy qu’on s’occupe enfin de luiPar un matin calme et radieux
Jimmy monte en hélicoptère
S’en va tanguer s’en va-t-en guerre
Sulfater de l’Amérique au-dessus des rizières
Jimmy n’en croit pas ses yeux
Femmes décapitées enfants éventrés
Il rêvait d’héroïsme arpentant les maraisPar un matin calme et radieux
Tout un pays lui a souri
Leurs yeux bridés il les éteignait
D’un index de napalmPar un matin calme et radieux
Une balle a traversé son corps
Il a eu le temps de la remercier
Sans sourciller Jimmy Jones est tombéPar un matin calme et radieux
Martha Jones reçut du Post Office
Dans un écrin de noir velours
La médaille de son héros de filsTant de matins calmes et radieux
Ont éclairé la vie de Jimmy Jones
Tant de matins calmes et radieux
Tant de matins calmes et radieux
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Une chanson-saga de quelques heures.
1
Evinrude c’est la doyenne des éphémères
Elle a vécu deux jours et demi
Car leur moyenne est éphémère
Vingt-quatre heures d’espérance de vie
Evinrude c’est la doyenne des éphémères
Elle a survécu à la nuit
La doyenne des éphémères
Cette chanson c’est la saga de sa viePas d’atermoiements
Quand on vit le temps d’un éternuement
Vivre à un train d’enfer
C’est la philosophie de l’éphémère2
Evinrude en deux heures elle fut fille mère
Grand-mère et arrière grand-mère
Elle emmena ses petits enfants
Voleter au-dessus de l’étang
Evinrude elle leur raconte ses souvenirs
Sa douce enfance et ses amours
Nostalgie d’une vie meilleure
D'hier à quatorze heuresPas de louvoiements
Quand on vit le temps d’un éternuement
Vivre à un train d’enfer
C’est la philosophie de l’éphémère3
Evinrude elle a vécu l’amour sans fin
Avec un papillon de nuit
C’était sans doute pour ça qu’elle
S’était accrochée à la vie
Evinrude ainsi ses pairs l’appellent
Car elle vrombit comme un moteur
Dans les airs la vie est si rude
Qu’il faut prendre de la hauteurPas de larmoiements
Quand on vit le temps d’un éternuement
Vivre à un train d’enfer
C’est la philosophie de l’éphémère4
Evinrude elle a piqué droit en plein vol
Vers la mort au fond de l’étang
Son papillon ses mille enfants
Pleurèrent à son enterrement
Evinrude en mémoire de leur amour
Le papillon sanglote encore
C’est dur tous ces cocons sans mère
Si injuste est la mort
Et la vie si éphémèrePas d’atermoiements
Quand on vit le temps d’un éternuement
Vivre à un train d’enfer
C’est la philosophie de l’éphémère
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Texte sans musique
1
Mon amour une étrangère
A pris place dans ton corps
Elle n’est pas comme toi très chère
Elle est froide comme la mort2
Mon amour une étrangère
S’est emparée de ton esprit
Elle est dure comme la pierre
Où es-tu dans quel paysTu es au pays des songes
Ou au pays des mensonges
Pendant que moi je me ronge
Les sangs en t’attendant3
Mon amour une étrangère
S’est immiscée dans notre lit
C’est con ce que ses congères
Ont refroidi mon esprit4
Mon amour une étrangère
Vestale hostile t’a tuée
A mis ta belle âme en terre
Moi je ne sais plus où tu esTu es au pays des songes
Ou au pays des mensonges
Pendant que moi je me ronge
Les sangs en t’attendant
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Texte sans musique
Que veulent dire
Ton beau sourire
Et tes doux yeux
Tes deux mains jointes
Réelles ou peintes
C'est mystérieuxQuand il t'a peinte
L'air d'une sainte
Ton Léonard
En aquarelle
T'a faite belle
De tout son artMona Mona Mona Louisa
Léonard devint si
Si gaga de toi
Mona Mona Mona Louisa
Léonard devint aussi
Ton papaQuand dans ton Louvre
Parfois tu l'ouvres
Tous les tableaux
Sentent passer l'air
De ta colère
Même les "Pablo"Quel caractère
Pourquoi le taire
Et quel bagout
Quand il t'a faite
Petite pépète
Toute à mon goûtMona Mona Mona Louisa
Léonard devint si
Si gaga de toi
Mona Mona Mona Louisa
Léonard devint aussi
Ton papa
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Texte with no music
C'est si difficile
De parler d'amour
Si difficile
De parler d'amourAlors
N'en parlons plus
Alors
N'en parlons plusParlons d'autre chose
De la pluie du beau temps
Et de la vie en rose
Qu'il y avait il y a longtempsN'en parlons plus
Parlons d'autre chose
De la vue sur la mer
Des marées d'équinoxe
Des souvenirs amersEt qu'elle était belle la rue
Où l'on s'est connus
Et si beaux les enfants
Qu'on avait préconçusC'est si difficile
De parler d'amour
Si difficile
De parler d'amourAlors
N'en parlons plus
Alors
N'en parlons plusParlons pour ne rien dire
Du championnat de foot
Quelques mots sans maudire
Dont on n'a rien à fout'N'en parlons plus
Tirons un trait
Sur ce révolu
Sans attraitsN'en parlons plus
De tes yeux de ton sourire
De ton meilleur de tes pires
De ton odeur quand tu transpiresN'en parlons plus
De ton corps de liane
De tes yeux de biche
Qui s'éclairaient
Quand tu souriaisEt qu'elle était belle la rue
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